Sachez-le, notre politique familiale est regardée avec beaucoup d’intérêt par l’Allemagne. Vous avez certainement dû en discuter avec votre homologue allemande, madame la ministre.
Nous venons donc de rompre avec un des fondements de la politique familiale, qui avait été posé par l’ensemble des familles politiques. À l’exception des socialistes et des radicaux de gauche, toutes les forces politiques actuelles sont d’ailleurs opposées à cette mesurette.
Vous rompez avec le consensus de 1946 ; c’est une mesure grave, que vous avez décidée sans aucune étude d’impact préalable, et après avoir ponctionné 4,5 milliards d’euros aux familles.
Bref, vous avez adopté vis-à-vis de la famille une position d’opposition systématique. Il y a là une logique constante chez vous.