Je voudrais souligner deux points très importants.
D’une part, si l’on a généralisé le taux à 100 %, c’est parce qu’un certain nombre de personnes, vivant non en habitat collectif, mais en pavillon, n’avaient pas les moyens de financer les 20 % restants et ne pouvaient donc pas insonoriser leur logement. Nous, représentation nationale, avons le devoir d’appeler l’attention du Gouvernement sur cette injustice.
D’autre part, si le nombre de locaux bénéficiaires a augmenté de 40 %, c’est que la DGAC a modifié les règles de survol d’un certain nombre de territoires sans que personne n’en ait été averti. Des avions survolent aujourd’hui des zones très urbanisées à une altitude inférieure à 1 500 mètres, ce qui entraîne forcément une augmentation des demandes d’aide à l’insonorisation.