Intervention de Marylise Lebranchu

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Développement des infrastructures de transport dans le lot-et-garonne

Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation et de la fonction publique :

Monsieur le député Jean-Louis Costes, le Gouvernement partage votre analyse. Pour ce qui est des besoins de modernisation de la RN 21 dans le département du Lot-et-Garonne entre Agen et Villeneuve-sur-Lot, nous travaillons aujourd’hui pour que ce projet de mise à deux fois deux voies connaisse dans les années prochaines une avancée significative. L’aménagement s’articule notamment autour du doublement de la déviation de la Croix-Blanche, de la réalisation de la section au droit de Monbalen et enfin de la déviation d’Agen nord.

Les crédits nécessaires à la réalisation du doublement de la déviation de la Croix-Blanche et de la section au droit de Monbalen figurent dans le mandat de négociation qui a été adressé au préfet de la région Aquitaine dans le cadre de l’élaboration du contrat de plan État-région – CPER – pour 2015-2020.

S’agissant de la déviation d’Agen nord, le Gouvernement a souhaité que la prochaine contractualisation crée les conditions de sa poursuite. L’État prévoit ainsi de mobiliser 3 millions d’euros, dans le cadre du prochain CPER, pour les études du projet de déviation d’Agen nord mais aussi, sans préjuger à ce stade d’une participation aux travaux, pour celles du projet de barreau et de pont de Camélat, sous maîtrise d’ouvrage de l’agglomération d’Agen, qui vise à améliorer la liaison de l’agglomération avec l’autoroute A 62 et à prolonger vers le sud le contournement nord-ouest d’Agen.

Vous avez souligné par ailleurs l’état de l’infrastructure ferroviaire entre Périgueux et Agen. En effet, la voie est vieillissante. Elle répond néanmoins aux besoins d’exploitation, mais nous partageons votre analyse. RFF réalise la maintenance courante des installations afin de garantir la sécurité des circulations, ce qui est la moindre des choses.

Le maintien du niveau de service actuel dans la durée suppose la réalisation d’importants travaux de modernisation, chiffrés en première approche à une centaine de millions d’euros. Compte tenu du faible niveau de trafic sur la ligne, entre dix et seize TER par jour selon les sections, le gestionnaire d’infrastructure ne peut investir seul et l’État ne peut consacrer en priorité ses moyens à une telle opération, qui ne relève pas de la modernisation du réseau structurant.

La question des solutions de mobilité pour les Villeneuvois-Fumélois doit donc être examinée par l’ensemble des parties concernées, et notamment la région Aquitaine, autorité organisatrice des transports ferroviaires régionaux. J’espère qu’une prochaine conférence territoriale de l’action publique traitera du sujet.

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