Intervention de Alain Bocquet

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 9h30
Questions orales sans débat — Réalisation du nouveau commissariat de police de saint-amand-les-eaux

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bocquet :

Madame la secrétaire d’État, je vais vous remettre une photo que vous transmettrez à M. le ministre de l’intérieur : elle montre un beau panneau affichant le permis de construire no PC 05952613E0042 en date du 19 septembre 2014 sur un terrain de 2 735 mètres carrés mis à disposition du ministère de l’intérieur pour la construction d’un nouveau commissariat de police à Saint-Amand-les-Eaux.

Pourquoi vous posé-je cette question, me demanderez-vous ? Parce que chat échaudé craint l’eau froide. En effet, un panneau semblable avait déjà été posé il y a quatre ans. Il portait autorisation d’un même permis de construire, en date du 19 mars 2010, pour le même projet de commissariat ; depuis, plus rien. On peut donc légitimement s’interroger sur le sérieux et la crédibilité de la parole de l’État.

Dans un courrier daté du 14 avril dernier, j’avais narré en détail à M. le ministre de l’intérieur l’histoire ubuesque de ce projet depuis 2003, année au cours de laquelle la ville de Saint-Amand-les-Eaux a signé un accord avec l’État par lequel elle lui cédait un terrain constructible – et cela fut fait. La vétusté et la dangerosité du bâtiment dans lequel travaillent encore aujourd’hui une cinquantaine de fonctionnaires de police dans des conditions désastreuses pour eux et pour les usagers imposent de construire d’urgence un nouveau bâtiment qui leur offre des conditions de travail dignes.

Depuis près de dix ans, la ville, tenant compte des engagements du ministère de l’intérieur, a généreusement exonéré l’État du loyer du commissariat actuel, soit une économie de près de 300 000 euros pour le budget de location du ministère de l’intérieur.

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