Intervention de Arlette Grosskost

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 21h30
/14/dossier/1 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArlette Grosskost :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure générale, chers collègues, lors de la discussion du projet de loi de finances pour 2015, nous étions nombreux sur ces bancs à dénoncer le peu de sérieux de celui-ci, eu égard au non-respect de la règle européenne de discipline budgétaire.

L’objectif d’un déficit public à 3 % du PIB est repoussé, au mieux, à 2017. Ainsi, le projet de loi de finances rectificative pour 2014 prévoit un déficit de 4,4 % du PIB. Sans surprise, les recettes fiscales sont en baisse, effet mécanique d’un matraquage fiscal aux conséquences dévastatrices sur la croissance.

Notre pays est pour le moins dans une position atypique, puisqu’il se contente de réduire a minima l’effort d’ajustement structurel, pourtant inscrit dans la loi de programmation 2012-2017. Certes, vous avez trouvé in extremis le moyen de réduire le déficit de 3,6 milliards d’euros, ce qui est très nettement insuffisant pour Bruxelles, qui juge les progrès par trop limités et nous menace de sanctions. Force est de constater que nous sommes malheureusement beaucoup dans la théorie et dans la posture, parfois dans l’improvisation, souvent dans l’à peu près !

Nous dépensons toujours plus.

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