L’amendement de Mme Bechtel soulève une vraie question : celle de la pertinence des formations des plus hauts cadres de l’État, quel que soit leur ministère d’origine, mais aussi, dans une mixité féconde, de personnalités issues de la société civile ou de l’entreprise. Néanmoins, il me semble que M. le secrétaire d’État a raison de dire que les réductions de crédits d’ores et déjà proposées par le Gouvernement sont suffisantes.
Je suggère au président de notre commission que nous nous penchions sur le fonctionnement de ces institutions. En effet, ayant eu le privilège de faire partie de la soixante-cinquième promotion de l’IHEDN, je pense que le modèle pédagogique de cet institut pourrait être utile à d’autres types de formation. Un véritable processus de mutualisation, outre qu’il serait indéniablement source d’économies, favoriserait l’émergence du modèle le plus susceptible de profiter aux personnes dont les qualités éminentes sont reconnues par leurs pairs, notamment celles qui suivent les formations de l’IHEDN.