Intervention de Marie-Françoise Bechtel

Séance en hémicycle du 1er décembre 2014 à 21h30
/14/dossier/1 — Article 6 et état b

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Françoise Bechtel, rapporteure :

Je remercie beaucoup mon collègue de ces précisions, mais je regrette de devoir dire à Mme Dalloz que je ne suis pas du tout de son avis. Si l’IHEDN est effectivement un institut qui a fait ses preuves en matière de formation de très hauts cadres aux fonctions militaires, au sens large, il n’en va pas du tout de même de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, ex- Institut des hautes études de la sécurité intérieure dont les compétences ont été étendues aux questions de justice, et qui n’est pas aujourd’hui en état de remplir des missions beaucoup trop ambitieuses parce qu’ excessivement hétérogènes. C’est pourquoi cet établissement fait réaliser un certain nombre de ses missions par des cabinets privés – nous le savons tous, puisqu’il nous adresse des propositions de formation. Il me semble légitime de poser la question du coût. En tout état de cause, ce n’est du tout ainsi que fonctionne l’IHEDN.

Je pense que des habitudes de laxisme se sont enracinées dans cet établissement, dont, au surplus, les missions sont très hétérogènes et très peu défendables faute d’être concentrées autour d’un objet clairement défini.

C’est pour tous ces motifs que je maintiens cet amendement, tout en sachant qu’il ne sera pas voté.

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