L'obtention, par France Télévisions, du « Label diversité » a donné lieu à une véritable mobilisation de l'entreprise ; aussi la réalisation de cet objectif que j'avais fixé ne constitue-t-elle pas une fin, mais une démarche que nous comptons poursuivre.
En matière de présence des femmes à l'antenne, j'ai pris une série d'engagements, notamment celui de parvenir à au moins 30 % de femmes parmi les experts invités sur les plateaux. Cet objectif a été dépassé, mais il faudrait à terme arriver à 50 % ; Thierry Thuillier y travaille avec les équipes de l'information. À ce propos, c'est une femme – Agnès Vahramian – que nous avons nommée rédactrice en chef du journal télévisé de vingt heures de France 2. Elle a pris ses fonctions il y a quelques mois et nous sommes ravis de sa contribution à cette émission emblématique.
Monsieur Hetzel, une série de documentaires et d'émissions de France 5 – notamment On n'est pas que des cobayes ! diffusé le vendredi soir – contribuent à promouvoir la culture scientifique ; nous allons poursuivre le travail sur les documentaires. Cet après-midi, j'ai participé à une réunion avec le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (CLEMI) pour évoquer la plateforme éducative que nous lançons au début de l'année prochaine et qui permettra aux familles de consulter tous les programmes éducatifs contribuant à la formation des jeunes et des enfants.
Si France 3 compte accompagner le redécoupage régional à travers des émissions, des magazines et des débats, nous n'avons pas l'intention de fermer nos antennes locales. Celles-ci restent indispensables pour une véritable information de proximité car on ne saurait traiter l'actualité d'Amiens à partir de Lille. Nous devons absolument conserver, sur tout le territoire, cette spécificité qui fait notre légitimité et notre succès. En effet, si l'on met de côté le cas de Paris et des bureaux proches de la capitale – qui écrasent le résultat à l'échelle nationale –, les audiences de nos journaux régionaux nous permettent le plus souvent de nous placer en tête au niveau local, non seulement dans les zones rurales, mais également dans des villes importantes comme Marseille ou Toulouse.