Nous avons en effet fermé, il y a quelques jours, le service de sous-titrage qui ne remplissait plus l'obligation légale de sous-titrer 100 % des programmes. Ce problème – qui nous a valu de nombreuses plaintes – n'était pas lié au travail des salariés, mais à l'absence d'investissements dans les nouvelles techniques de sous-titrage durant les années 1980 et 1990. Plutôt que d'investir, nous avons préféré regrouper l'intégralité des activités de sous-titrage au sein de MFP, cette solution stratégique apparaissant cohérente dans le cadre du passage à l'entreprise unique. Chacun des dix-sept journalistes du service a reçu une proposition d'affectation : au numérique – où nous avons beaucoup de besoins –, dans l'édition de la vidéo – où nous sommes en deçà des objectifs que nous nous étions fixés –, auprès de sites comme Geopolis – dédié à l'actualité internationale que nous souhaitons développer – ou au sein des rédactions de France 2 et France 3. Par le passé, de nombreux postes de responsable d'édition ou de chef d'édition avaient été proposés à d'anciens salariés du service de sous-titrage. Nous remplissons donc notre rôle et notre obligation en tant qu'employeur : aucun salarié ne sera laissé de côté, et si certaines affectations ne rencontrent pas les désirs des intéressés, nous nous engageons à les revoir pour parvenir à un compromis.
Entre 2013 et 2014, nous avons achevé la fusion des plateformes techniques de fabrication des journaux télévisés de France 2 et France 3. Leurs rédactions nationales disposent désormais de moyens entièrement communs et les services techniques raisonnent aujourd'hui non seulement en termes de chaînes, mais aussi de chronologie des éditions. D'ici fin décembre, conformément à notre engagement dans le cadre du projet « Info 2015 », nous présenterons devant les instances représentatives de l'entreprise notre nouveau plan de rapprochement – et parfois de fusion – entre certains services éditoriaux des deux rédactions et du numérique. Porteur d'une véritable révolution – il s'agit de passer à une culture d'entreprise unique –, ce plan comportera plusieurs étapes et sa mise en oeuvre progressive s'étalera sur des années. C'est donc un travail de longue haleine qui commence.