Intervention de François Rebsamen

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Industrie ferroviaire

François Rebsamen, ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social :

Monsieur le député, je vous prie tout d’abord d’excuser l’absence de mes collègues qui auraient été à même de répondre à cette question, retenus par d’autres obligations.

L’industrie ferroviaire française est, comme vous l’avez rappelé, l’un des fleurons de notre industrie. La compétence de cette filière est d’ailleurs largement reconnue et son importance place la France au troisième rang mondial dans ce domaine. Des investissements majeurs intervenus ces dernières années et soutenus par l’État et les régions ont rendu notre industrie compétitive à l’export. Aujourd’hui, le Gouvernement veille, sous la responsabilité du Premier ministre, à ce que les importants appels d’offres en cours soient passés, que ce soit par la RATP, par la SNCF ou par la société du Grand Paris.

Le chiffre de 10 000 emplois menacés d’ici à 2018 que vous avez évoqué, et qui est du reste souvent cité aussi par la presse, ne prend pas en compte ces commandes potentielles ; il est uniquement fondés sur les commandes fermes déjà signées. Il sera donc amené à évoluer favorablement.

Monsieur Bocquet, l’accroissement de la performance à l’export est donc un enjeu majeur. Aujourd’hui, 25 % du chiffre d’affaires est déjà réalisé à l’export. Les PME sont très concernées par cet enjeu et les efforts doivent être poursuivis en ce sens. En effet,du matériel français vendu à l’étranger c’est avant tout une conception française, une ingénierie française et des composants fabriqués en France, domaines dans lesquels nos entreprises, petites et moyennes, détiennent un savoir-faire unique qu’il faut encore valoriser.

En tout état de cause, nous suivons de près ce dossier car, derrière, il y a l’emploi.

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