Intervention de Jacques Krabal

Séance en hémicycle du 2 décembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Francophonie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

Je réitère ma demande et vous convie, madame la secrétaire d’État, à faire cette visite.

Plus que jamais, nous devons réaffirmer que la francophonie, ce n’est pas le repli sur soi mais bien l’ouverture sur le monde, que la francophonie est emblématique de notre universalisme et de notre diversité culturelle.

C’est pourquoi je veux revenir sur le quinzième sommet de la francophonie qui s’est achevé dimanche dernier à Dakar. La décision la plus attendue était la désignation du successeur de l’ancien président sénégalais Abdou Diouf. C’est Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada, qui a été désignée par consensus. Que faut-il penser de cette nomination ? Ne marque-t-elle pas un affaiblissement du poids politique de l’Afrique francophone, alors que les études montrent que c’est de ce continent que dépend l’avenir de la langue française ?

Par ailleurs, Mme Jean a beaucoup fait campagne sur le thème de la francophonie économique. Ne doit-on pas craindre qu’elle soit plus attentive aux intérêts de son pays en la matière ? Comment la France s’implique-t-elle sur ce sujet dans la foulée des cinquante-trois propositions du rapport Attali qui a été récemment remis au Président de la République ? Quelles actions comptez-vous mettre en oeuvre pour que la francophonie soit au coeur du développement économique durable ?

Plus que jamais, tous les pays francophones doivent mettre en oeuvre la devise qu’Alexandre Dumas, né à Villers-Cotterêts, écrivait dans Les Trois Mousquetaires : « Un pour tous, tous pour un ».

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