Je souhaite réagir sur cette évolution du débat vers la situation des banques. Il ne s’agit pas de savoir si l’on doit ou non pleurer sur les comptes des banques. L’exigence de compétitivité internationale et de compétitivité européenne existe, et ni vous ni nous ne pouvons l’ignorer. La vraie question est de savoir si nous voulons ou non garder des banques en France. Oui ou non ? C’est une première question.
Notre débat dérive, je le répète, lorsque nous en venons à nous demander s’il faut pleurer sur les comptes des banques. Ce n’est pas la question ! La compétition avec d’autres pays – que je ne citerai pas – est bel et bien réelle.
Une comparaison a été faite avec l’Allemagne mais, dans ce cas-là, il faut tenir compte de l’ensemble des facteurs, y compris ceux qui concernent la fiscalité ou qui influent budgétairement sur la situation des banques. Ce n’est pas forcément révélateur de prendre un cas isolé si l’on veut mettre en évidence, honnêtement et loyalement, la vérité d’une situation. Nous devons soutenir les banques