Madame la présidente, monsieur le ministre, ce sujet nous tord les boyaux à tous, ici. On connaît la spirale infernale : elle est compliquée à inverser.
Mme Neiertz a fait beaucoup. Il y a quelques années, nous avons voulu étendre la faillite civile – cette forme de nouveau départ – d'Alsace-Moselle à tout le territoire. Mais nous nous sommes fait, si j'ose dire, rattraper par la patrouille : les commissions de surendettement ont continué à oeuvrer parce que les administrateurs judiciaires n'étaient pas assez bien payés.
Je connais donc toutes vos difficultés, monsieur le ministre, mais vous nous resservez ici les mêmes éléments de langage, que j'ai dix fois entendu répéter par la haute fonction publique de Bercy, alors que je pensais sincèrement qu'avec votre arrivée dans ce ministère, les choses allaient changer !