Je ne vais pas à chaque fois reprendre tous les arguments mais il y en a un auquel je voudrais répondre.
Selon vous, madame Dalloz, rien ne justifie la remise en cause d’avantages acquis. Avec de tels raisonnements, on n’est pas près de remettre d’aplomb les finances publiques. Quand il n’y a pas de croissance et qu’il y a une très faible inflation, je ne vois pas comment l’on peut faire des réformes sans, parfois – avec discernement, en assumant les choses –, remettre en cause un certain nombre d’avantages acquis. Sinon, c’est la course à l’échalote, ce que vous avez malheureusement pratiqué jusqu’à la fin de la législature précédente.
Le Gouvernement est donc défavorable à ces amendements et je m’exprimerai de façon plus lapidaire sur les autres propositions destinées à remettre en cause des décisions prises récemment dans des textes d’ordre financier.