D’un point de vue économique, la suppression des avantages liés aux heures supplémentaires est pour le moins contestable ; d’un point de vue social, elle l’est probablement encore davantage. Au groupe UDI, nous avons ciblé dans le premier amendement les personnes dont les revenus ne dépassent pas le plafond de deux SMIC. Il s’agit de ménages dont la quasi-totalité des émoluments est consommée. D’un point de vue strictement économique, l’impact sur la consommation d’une telle mesure est donc clairement maximal. Et du point de vue social, dans le cas d’un plafond à deux fois le SMIC, la suppression des ces exonérations a certainement été une grave erreur. Pour ces deux raisons cumulatives, nous défendons ces amendements.