Cette intervention m’évitera de prendre la parole sur l’amendement suivant, que je considérerai donc comme défendu, bien qu’il soit différent de ceux-ci. Je le répète, nous avons fait un effort, à l’UDI, pour cibler et recadrer ce que nous estimions être un aménagement de la suppression des exonérations des heures supplémentaires. Nous ne visons que les personnes dont les salaires sont inférieurs à deux fois le SMIC. Il ne s’agit donc pas des 20 % les plus favorisés, bien loin de là, madame Rabault !
Cela étant, je ne suis pas de ceux pour qui le mot « impôt » est un gros mot. Je suis donc sensible à certains arguments, mais j’aimerais que l’on ait un minimum de respect pour le principe de réalité.
Quand j’entends dire que la question des heures supplémentaires est entièrement soluble dans le recrutement de chômeurs, je me permets d’indiquer que lorsque de petites entreprises de trois, quatre ou cinq ouvriers, ont besoin, une semaine donnée, de dix ou douze heures de plus pour terminer un chantier, ne vont pas recruter une personne supplémentaire !