Monsieur le secrétaire d’État, j’entends bien vos arguments, mais j’ai entendu aussi ce qu’a dit la rapporteure générale. Je suis prêt à retravailler sur le dispositif, mais il convient d’aboutir rapidement, car il y a urgence.
Ne nous méprenons pas : le dispositif sur le mécénat est une chose, celui-ci en est une autre ; en l’occurrence, le mécanisme que je propose est identique à celui qui avait été adopté l’année dernière, et qui a parfaitement fonctionné, alors que le texte sur le mécénat existait déjà. Alors, mettons-nous autour de la table et trouvons un dispositif – mais je vois que la rapporteure générale acquiesce.
Je vous rappelle que quand j’étais au Gouvernement, j’avais dépensé beaucoup d’énergie en 2011, alors que les « Restos du coeur » et l’ensemble des banques alimentaires n’étaient pas en mesure de fournir assez de nourriture à ceux de nos compatriotes qui n’ont pas suffisamment à manger, pour mobiliser la grande distribution ; nous avions à l’époque créé un dispositif spécifique.
Il faut comprendre qu’il y a urgence ! D’ailleurs, le Premier ministre l’a bien compris, et il a évoqué un dispositif identique à celui que je propose.
Après, que l’on examine les choses dans le détail en s’efforçant d’éviter un certain nombre d’effets et de conséquences, je n’y vois pas d’inconvénient ; mais au moins, mettons-nous d’accord sur le principe. Dans cette hypothèse, je serais prêt à retravailler mon amendement avec la rapporteure générale et la mission d’information. Mais soyons clairs : qu’il ne s’agisse pas de le renvoyer aux calendes grecques ! Il faut travailler vite et aboutir rapidement.
Si c’est bien ce que vous proposez, je suis prêt à retirer l’amendement – à condition que j’aie l’assurance que l’on aboutira. Dans le cas contraire, je le maintiendrai afin que chacun, ici, prenne ses responsabilités.