Supposons un ménage qui perçoit un revenu de 100 en France. Ce revenu est soumis à l’application du barème en vigueur en France.
Supposons maintenant que ce ménage perçoive un revenu de 100 composé de 50 en France et de 50 à l’étranger. Dans ce cas, les premiers 50 seront imposés au barème tel qu’il existe, et les autres 50 seront taxés dans le pays de résidence.
Du fait que, contrairement, par exemple, aux États-Unis, nous n’avons pas d’impôt universel, le dispositif que vous proposez reviendrait à permettre de prendre les avantages des deux côtés : le pays de résidence et la France, où on pourrait encore avoir des revenus. Votre argumentaire serait recevable si nous avions une sorte d’impôt universel.