Le Gouvernement est toujours prêt à travailler. Vous dites, monsieur le député, que vous attendez un signe, mais je ne puis me substituer à votre commission des finances. Si elle souhaite faire des propositions, vous pouvez l’aiguillonner et l’encourager. Le Gouvernement est prêt à recevoir toutes les propositions de votre commission et il a déjà montré, sur d’autres sujets qu’il est même prêt à travailler en direct, sans clivages liés à des positions politiques – nous aurons l’occasion d’en reparler à propos d’autres amendements. Nous ne sommes pas tenus de considérer que tous vos amendements sont parfaits, ni de tous les accepter, mais vous reconnaîtrez au moins qu’il nous arrive d’en examiner certains avec beaucoup d’intérêt. C’est ainsi que nous aurons tout à l’heure l’occasion d’apporter une solution à un problème lancinant, qui traîne depuis plusieurs mois.
Ne me faites pas non plus l’injure de penser que je ne lis pas les déclarations du Premier ministre, que je vois au moins aussi souvent que vous.