Monsieur le secrétaire d’État, je retire cet amendement. J’ai dit, avec fermeté et solennité, que je trouvais déraisonnable qu’il y ait sur ces questions des oppositions entre la droite et gauche. Je connais, monsieur le secrétaire d’État, votre capacité à trouver des points d’accord – vous en avez fait preuve dans le passé et nous la verrons à nouveau à l’oeuvre tout à l’heure –, de telle sorte que mon observation n’est pas une accusation générale. Sur cette question, cependant, alors qu’il y a urgence et que la rapporteure générale s’est tout à l’heure déclarée prête à travailler, nous pouvons parfaitement examiner la proposition que vient de formuler M. de Courson de modifier plutôt le plafond que le taux.
J’accepte donc de retirer cet amendement, mais celui que vous avez rejeté tout à l’heure retranscrit exactement la proposition du Premier ministre – comme l’attestent les éléments qui figurent sur le site du Gouvernement. Lorsqu’il est question de nos compatriotes qui ont faim, les députés qui, dans la majorité, se disent « frondeurs » peuvent-ils s’opposer aux autres ? La gauche peut-elle s’opposer à la droite ?