La question que pose M. Hammadi est extrêmement sérieuse : il faut la traiter. Qu’un parti politique représenté dans notre hémicycle soit sous la dépendance financière d’une banque étrangère, voire d’un État étranger – disons clairement les choses –, est un problème majeur. Cette situation est d’autant plus paradoxale pour un parti qui donne par ailleurs des leçons de « préférence nationale ». La démarche de M. Hammadi est parfaitement légitime et justifiée.
J’entends tout à fait les arguments du secrétaire d’État : effectivement, nous n’utilisons peut-être pas la bonne disposition ni le bon véhicule. Mais je souhaite que ce problème soit traité. Il pourrait l’être par un conditionnement de l’attribution de la dotation publique, car je rappelle à M. de Courson que les partis politiques sont financés sur fonds publics.