Gravité, émotion et révolte, c’était le ton de votre question, monsieur le député, et c’est ce que nous ressentons tous ici, face à la condamnation à mort dont fait l’objet Mme Asia Bibi, une femme pakistanaise condamnée pour blasphème, condamnée pour ce qu’elle pense, pour ce qu’elle croit, au fond pour ce qu’elle est.