Je vous remercie, monsieur le député, de votre question, car elle me permet de souligner combien le Gouvernement est attentif au problème et de confirmer les annonces du Premier ministre, qui seront concrétisées par le projet de loi de finances que le Parlement examine en ce moment.
Confronté aux difficultés liées à la faible inflation, à la faiblesse de la croissance et à un contexte budgétaire que tout le monde connaît, l’État a défini un programme d’économies auquel chaque secteur contribue, proportionnellement à sa part dans la dépense publique. Pour les collectivités, de manière strictement proportionnelle, cela représente un montant de onze milliards d’euros sur trois ans. Leurs dépenses s’élevant, sur une seule année, à 250 milliards d’euros, il faut relativiser cet effort. Il n’est certes pas négligeable, et je ne nie pas l’implication des élus locaux ni l’action des collectivités territoriales ; vous n’avez jamais entendu, ni dans ma bouche ni dans celle d’aucun autre membre du Gouvernement, la moindre accusation de gabegie, la moindre critique de la politique courageuse que mènent les élus locaux, en prise directe avec le terrain.
Le Premier ministre a annoncé que 200 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à l’investissement des collectivités territoriales, sous la forme d’un abondement de la dotation d’équipement des territoires ruraux. Cent millions d’euros supplémentaires seront destinés à l’accompagnement de ceux que l’on appelle les bâtisseurs, c’est-à-dire ceux qui, dans les zones tendues, sont à l’initiative de projets de construction de logements. Ils pourront ainsi financer les équipements de ces nouveaux quartiers.
Vous avez jugé ça intéressant, monsieur le député : c’est un premier pas. Avec nous, emmenez ces collectivités vers une réduction des dépenses de fonctionnement et un soutien à l’investissement.