Les effets de la réduction du temps de travail sur la vie quotidienne et les loisirs sont mal quantifiés alors qu'ils jouent un véritable rôle sur lequel nous devons nous pencher. Les estimations sont d'autant plus complexes que ceux qui ont gagné du temps libre peuvent avoir une activité par ailleurs qui influe sur le PIB.
Les politiques sont trop souvent amenés à prendre des décisions qu'ils ont du mal à remettre en cause en cas de retournement de conjoncture. Ils ont besoin pour agir de disposer de statistiques qui ne sortent pas quinze ans après les faits. Je déplore que le statisticien ne soit pas assez au service du parlementaire : l'histoire et l'archéologie nous sont moins utiles que les instruments pour réagir aujourd'hui.