J’entends les positions de Mme la rapporteure générale et du Gouvernement sur ces amendements consensuels. Je note d’ailleurs qu’ils ont été déposés aux seuls noms de Mme la rapporteure générale et de M. le rapporteur de la mission. Il est dommage que les membres de la mission, qui ont été associés et qui ont participé aux débats, ne soient pas cités.
Je serai nécessairement d’accord avec de tels amendements. Pour autant, celui dont nous discutons porte sur la pluriactivité agricole. Vous savez bien, mes chers collègues, que dans des zones rurales ou des zones de montagne, l’agriculture n’est pas intensive. Aujourd’hui, les exploitants agricoles doivent avoir une activité parallèle : c’est ce que l’on appelle la pluriactivité. Les plafonds, tels qu’ils ont été définis, ne suffisent pas lorsque le matériel est mis en commun. Il est dommage que, balayant cette idée d’un revers de main, l’on n’accepte pas l’idée de dispositifs, peu onéreux, permettant d’accompagner l’agriculture dans nos territoires ruraux et de montagne.