Très rapidement car tout a été dit : je ne voudrais pas que notre débat révèle une opposition manichéenne entre un président de la commission des finances avant tout soucieux des recettes et des équilibres budgétaires et un président de la commission des affaires culturelles dépensier. En l’occurrence, je le répète, j’interviens régulièrement dans cet hémicycle, mais davantage en première partie de loi de finances qu’en deuxième partie, justement parce qu’il y a l’enjeu majeur des crédits d’impôt.
Je me souviens bien, Gilles Carrez, du débat – inévitablement amical – que nous avions eu il y a deux ans ici même : le rapporteur général du budget était alors intervenu avec l’esprit d’ouverture qui le caractérise et qui l’amène aujourd’hui, comme secrétaire d’État, à s’en remettre à la sagesse de l’Assemblée. En revanche, son prédécesseur comme au budget m’avait interpellé dans des conditions plus sévères, dont j’ai gardé mémoire.