Il ne s’agira évidemment pas d’un traité soumis au vote au niveau national, mais d’accords. Quelle université faut-il conserver ? Quelle université de taille européenne sera le moteur de la future région ? Quelle entreprise ? Ici la culture, là, la science et la recherche ou l’administration. Pour garantir la réussite de ces futures grandes régions, il est nécessaire de prévoir une bonne répartition. Chacun comprendra que c’est le principal souhait que je forme pour la Normandie.
Permettez-moi deux ou trois autres réflexions. Une modification va intervenir pour les régions et les départements. La proposition du Gouvernement et du rapporteur relative à la répartition des sièges dans les petits départements me paraît une excellente chose. À cet égard, je les remercie d’avoir annoncé qu’ils soutiendraient notre proposition.
S’agissant du droit d’option, il aurait fallu le décider dès le départ ; il risque maintenant d’être « faisandé ». Si on avait pu prendre une région s’appuyant sur une autre grâce au transfert d’un département, on aurait pu arriver à quelque chose. Faire croire que l’on pourra, dans l’avenir, opérer un redécoupage alors que le premier est déjà si difficile à faire admettre, sera très compliqué.
Dans le cadre du fédéralisme européen que je représente, j’ai noté qu’aucune réflexion n’avait été conduite avec nos amis des pays entourant la France. On parle beaucoup de l’Alsace. Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de réflexion sur le Bade-Wurtemberg et l’Alsace ?