Et aussi de parlementaires, dont moi-même.
Cela signifie que ce sentiment d’appartenance, de communauté de destin, loin d’être un repli nationaliste, peut se saisir d’outils modernes et s’inscrire dans une vision européenne, conformément au souhait que vous venez d’exprimer à cette tribune, monsieur le ministre, que nos régions pèsent à l’échelle européenne. C’est en effet en s’appuyant sur les territoires qu’on permettra aux régions de peser en Europe.
Vous avez invoqué la nécessité de permettre aux régions d’avoir une stratégie industrielle renforcée : vous avez raison, et je suis convaincu que c’est en faisant confiance aux territoires qu’on atteindra cet objectif.
Vous avez également invoqué la nécessité de faire des économies, objectif que je partage, mais là encore je suis convaincu que c’est en nous appuyant davantage sur les territoires, en préservant des régions à taille humaine, reflétant les réalités économiques, historiques et culturelles, que nous pourrons l’atteindre. Le droit d’option simple et l’innovation permettront aux élus des territoires de prendre leur destin en mains et de faire des propositions au Gouvernement. J’ai déposé plusieurs amendements en ce sens, qui favorisent l’expérimentation et l’innovation.
Monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des lois, voilà les éléments que je souhaitais vous soumettre au moment d’aborder la troisième lecture de ce texte. J’espère que le Gouvernement saura faire preuve de souplesse pour que nous puissions aboutir à une position susceptible de rallier ceux qui ont jusqu’à maintenant jugé ce texte trop rigide pour être voté en l’état.