Intervention de François de Rugy

Séance en hémicycle du 8 décembre 2014 à 15h00
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois de Rugy :

On ne saurait mieux dire. Pour notre part, nous mettons bien volontiers nos pas dans ceux de François Mitterrand.

Nous revendiquons notre volonté de renforcer les régions, et nous pensions d’ailleurs que c’était également l’ambition du présent projet de loi et de celui à venir sur les compétences, annoncés par le Premier ministre lors de son discours de politique générale d’avril dernier.

Ce ne sont pas seulement l’histoire et les identités régionales qui commandent ce renforcement : il est également nécessaire pour faire face aux défis d’aujourd’hui. Dans un pays trop souvent sclérosé et qui a le sentiment d’être bloqué, il faut débloquer et déverrouiller – pour reprendre un terme cher au Premier ministre et qu’il a encore utilisé dimanche soir lors de son entretien télévisé – la France par le bas, en libérant les initiatives locales. Tel est précisément l’intérêt de transférer des compétences de l’État vers les collectivités territoriales, notamment les régions.

Il s’agit d’abord d’un enjeu démocratique : rendre le pouvoir aux citoyens. C’est ce que disait François Mitterrand en 1981, dans une très belle formule par laquelle il reprochait au président sortant de vouloir garder le pouvoir, quand lui voulait le rendre au peuple français. Cela passe par la décentralisation et la démocratie locale, et les régions sont au évidemment au coeur d’un tel projet.

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