Intervention de Marc Le Fur

Séance en hémicycle du 8 décembre 2014 à 15h00
Délimitation des régions et modification du calendrier électoral — Article premier

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

C’est cette formation, certes très respectable mais identifiée à un passé lointain, qui a le dernier mot.

La bonne solution était rapprocher, comme nous l’avons fait, les régions et les départements à travers la création de conseillers territoriaux. Cela permettait, tout en tenant compte des spécificités de chaque région, de réduire le nombre d’élus et de spécialiser mécaniquement chacune d’entre elles.

Nous retrouverons ce manque total de cohérence à l’occasion de l’examen du projet de loi relatif aux compétences, que, curieusement, nous n’examinerons qu’après ce texte.

Impréparation, déception, division de nos populations : voilà un triste constat, et je ne voudrais pas rester sur cet échec et ce gâchis. Je suis convaincu que notre pays recèle des capacités d’initiative suffisantes, mais qu’elles se manifestent à la base, puisque le sommet ne bouge pas.

J’ai salué les initiatives intelligentes du président de la métropole lyonnaise et du président du conseil général, comme j’avais salué les initiatives alsaciennes, et je suis convaincu que les mauvaises nouvelles qui nous sont annoncées donneront aux Alsaciens l’occasion de se ressaisir et de lever les ultimes obstacles. Je salue également les initiatives des Savoyards, qui aspirent à rapprocher leurs deux départements, ainsi que celles des conseils généraux du Centre, qui veulent, non seulement mutualiser mais fédérer un certain nombre de leurs compétences de façon à rendre à leurs administrés un service plus efficace et moins coûteux.Voilà les éléments positifs sur lesquels je souhaite terminer mon intervention. Je voulais parler du point bzh mais M. Benoit l’a fait avant moi : nul doute qu’il égalera bientôt les points eu et fr.

En tout état de cause, notre pays est riches d’initiatives et de capacités à entreprendre, et je regrette que notre État central soit à la traîne.

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