Monsieur le ministre, comme vient très justement de le noter mon collègue Patrick Hetzel, la modification votée au Sénat l’a été par une partie de la gauche traditionnelle. Un résultat comme celui-ci – deux cents voix contre cent – n’est pas anodin. Il signifie d’abord que les Alsaciens ont réussi à mobiliser le Sénat pour que l’Alsace reste une région.
D’autre part, s’agissant du référendum, toutes les conditions n’étaient certes pas remplies, mais les Alsaciens ont dit oui. Le seul problème fut la trop faible participation.