Je pense par exemple, en matière de téléphones portables, à la mise à disposition obligatoire des kits « oreillettes », à l'affichage du débit d'absorption spécifique et à l'encadrement de l'utilisation par les enfants. Je pense aussi à la mise en place d'un portail web dédié par l'ANFr, à l'attribution à l'ANSES du portage des travaux de recherche dans ce domaine, à la réforme du dispositif de mesures de champ ou encore à la rénovation du protocole de mesures par les laboratoires.
Certains travaux sont par ailleurs encore en cours. Malgré cela, certaines associations continuent d'alimenter un climat de tension. Je le regrette. Sur le terrain, les élus locaux sont pris entre deux feux, entre leur volonté de disposer d'une bonne couverture de leur territoire en réseaux mobiles – ce dont nous parlons aujourd'hui – et la question de la puissance d'émission.
Pour les opérateurs télécoms, cette situation constitue un réel frein, tant en termes de calendrier que de coût, au déploiement des réseaux, alors que l'investissement dans les réseaux mobiles 4G est considéré comme le principal levier pour maintenir de l'emploi dans les prochaines années dans ce secteur. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)