Mais depuis 2012-2013, on noterait plutôt une diminution de ces flux, du fait notamment qu’un certain nombre de migrants originaires d’Europe de l’Est ne viennent plus en France.
Je voudrais insister sur un deuxième point : contrairement à ce qu’on prétend souvent, au mépris de la réalité statistique, il n’y a pas d’augmentation massive de l’immigration en France.
Sur les 200 000 titres de séjour que nous attribuons chaque année, 90 000 relèvent du regroupement familial, 60 000 sont délivrés à des étudiants – ce qui, contribuant à l’attractivité de nos universités et de nos laboratoires de recherche, est bénéfique pour notre pays– et quelque 20 000 relèvent de l’accueil pour raisons humanitaires. Le total représente, depuis toujours, 0,3 % de la population française.