Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le président de la commission des affaires économiques, messieurs les rapporteurs, mesdames et messieurs, le numérique a déjà révolutionné notre façon de communiquer, d'accéder à la culture ou de travailler ; il changera en profondeur notre façon de nous former, ou encore de nous soigner. De même, il transforme totalement les modèles économiques, les systèmes de production, la répartition de la valeur au sein des filières de production.
Ce n'est donc pas seulement d'une affaire d'infrastructures, de réseaux, de tuyaux ou de faisceaux hertziens que nous allons débattre en examinant cette proposition de loi. L'ensemble de la société est concerné dans toutes ses activités : création, formation, production, distribution, communication, administration...
Ce sont autant d'opportunités porteuses de croissance, touchant tous les secteurs d'activité, que la France doit saisir. En Europe, dès aujourd'hui, le numérique est la source d'un quart de la croissance, et il compte pour 40 % des gains de productivité.
À ce sujet, l'UMP regrette que le numérique soit le grand absent des mesures de compétitivité annoncées par le Premier ministre il y a quelques semaines à la suite de la remise du rapport Gallois.