Il faut le reconnaître ! Dans cet hémicycle, nous nous honorons d’user de notre liberté de pensée et d’expression. J’y tiens beaucoup !
L’État s’est interposé aussi vis-à-vis de la Sécurité sociale, la loi Veil, en 1994, ayant institué le principe de compensation. À force de compenser d’un côté pour les collectivités, de l’autre pour la Sécurité sociale, l’État porte l’essentiel de la dette publique et du déficit, et se fait accuser de mauvaise gestion. C’est là le paradoxe !
Et ce qui devait arriver arrive : comme l’État est devenu impécunieux et qu’il doit affronter des déficits monstrueux, il cherche à faire des économies. Malheureusement, pour les collectivités locales, cela arrive trop tard ; on tape donc trop fort.