C'est un amendement similaire au précédent, mais portant sur l'aspartame.
De nombreuses études ont montré que cet édulcorant était dangereux pour la santé des femmes enceintes. Ce ne sont pas les sucrettes dans le café qui posent problème ; c'est l'aspartame utilisé de façon massive, et souvent cachée, par l'industrie agroalimentaire dans les chewing-gums, les bonbons, certaines boissons…
Là encore, il s'agit non pas d'interdire, mais de substituer, et donc d'entrer dans une logique d'élimination progressive. Il serait également bon d'obliger les industriels à annoncer la présence d'aspartame, ce que propose un autre amendement.
Cet amendement a été voté au Sénat par une majorité homogène. Je sais bien, monsieur le rapporteur, que vous allez encore une fois renvoyer à une future loi de santé publique, mais c'est un recul, et je le regrette. Nous avons soutenu ce budget de la sécurité sociale pour son volontarisme social et son courage. Sur la question de la santé environnementale, il faut pourtant bien constater que l'Assemblée nationale est bien plus frileuse que le Sénat.