La lutte contre le dopage ne suscite pas de débat : c'est un impératif éthique et sanitaire. Si elle nécessite que l'on y consacre des moyens appropriés, certains de ces moyens suscitent des interrogations au regard du droit français, qu'il s'agisse de l'automaticité des sanctions ou de la disponibilité des sportifs pour les contrôles. J'en viens à ma question. Une meilleure reconnaissance des autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) ne risque-t-elle pas de faire des sportifs de haut niveau des grands malades ? Je pense, par exemple, aux asthmatiques du Tour de France... Par ailleurs, comment concilier cette mesure avec le secret médical ? Peut-on envisager la levée de ce secret pour les sportifs de haut niveau ?