À l'issue de la redéfinition de ma circonscription, il reste un centre de détention sur le territoire de celle-ci, à savoir l'établissement important qu'est la maison d'arrêt d'Aix-en-Provence. J'ai un peu anticipé le dispositif proposé par nos collègues en me faisant systématiquement accompagner d'un ou deux journalistes de la presse régionale – avec l'accord du directeur – quand je visite cet établissement. Je constate que les choses se passent bien, et que l'impact des articles rédigés à la suite de ces visites n'est pas négligeable : ainsi la presse nous a-t-elle aidés à dénoncer un certain nombre de dysfonctionnements, dont quelques-uns ont pu être réglés – ce que ma seule visite n'aurait sans doute pas permis. C'est pourquoi je considère qu'il s'agit là d'une mesure très positive, que nous devrions retenir.