Je vous ai également écouté ce matin sur France Inter, monsieur le ministre. Au passage, je vous remercie d'avoir cité ces belles paroles de François Mitterrand, rassurantes pour les futurs septuagénaires ! Vous avez indiqué que la France multipliait les démarches en liaison avec l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies pour sauver la ville d'Alep et créer des zones de sécurité qui seraient interdites de survol tant à l'aviation du régime syrien qu'aux forces du prétendu État islamique. Le président de la coalition nationale syrienne, M. Hadi Al-Bahra, avec lequel vous vous êtes entretenu aujourd'hui, a regretté que la coalition internationale engagée contre l'État islamique « ferme les yeux », selon son expression, sur les exactions commises par le régime de Bachar Al-Assad. Quelles initiatives concrètes entendez-vous prendre pour convaincre nos partenaires européens et américains de sauver Alep du pire ? D'autre part, le dialogue est-il maintenu avec Moscou sur ce sujet très sensible ?