Nous avons déjà débattu en séance publique du remboursement de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) à 100 %. Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), que nous avions commandé en 2009, ne préconisait pas une telle prise en charge. N'oublions pas que l'IVG reste quelque chose de douloureux et de dramatique, qu'elle ne constitue pas une méthode contraceptive et que les personnes mineures sont déjà remboursées à 100 %.
Notre position est parfois caricaturée, mais le sujet mérite une réflexion fondée sur une vision plus humaine des choses.