Chers collègues de l'opposition, le gouvernement que vous souteniez avait lui-même procédé au premier report de la mise en oeuvre de la T2A pour les ex-hôpitaux locaux. Les mesures que nous proposons s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre les déserts médicaux. Parce qu'ils assurent un service de proximité, les hôpitaux locaux portent une mission d'intérêt général. Or, dans certains cantons ruraux, ils ne subsisteraient pas s'ils passaient à la tarification à l'activité. Alain Marleix, élu de la deuxième circonscription du Cantal et membre du groupe UMP, doit savoir que si l'hôpital de Murat devait adopter la T2A, il serait rayé de la carte. Une telle évolution serait préjudiciable à la présence médicale en zones rurales.