En effet, les propositions de la majorité sénatoriale sur ce budget sont riches d’enseignement : baisse des crédits de l’aide médicale d’État, suppression du financement de 45 000 contrats aidés ou encore suppression de 9 500 postes d’enseignant dans l’éducation nationale. Sacrifier la santé publique, l’éducation, l’emploi : voilà le projet de l’opposition. Un projet qui ne répond en rien à ce qu’attendent les Français : une politique efficace en matière d’emploi, un chemin de sortie de crise qui leur permette d’espérer des lendemains meilleurs.
Alors que même la Commission européenne a pris conscience de la nécessité de relancer l’investissement, la France, elle, n’en prend toujours pas le chemin et ne propose d’ailleurs à la Commission, dans le cadre du plan Juncker, que de financer des projets déjà lancés.
Pas de priorité à l’investissement, ni de priorité à l’écologie puisque – faut-il le rappeler ? – l’écologie paie le plus lourd tribut à la politique de réduction des dépenses publiques, avec une baisse de 6 % des crédits pour 2015.