Vous l’avez d’ailleurs fait à plusieurs reprises, monsieur le secrétaire d’État. Vous avez par exemple évoqué les milliards destinés au logement. Nous pourrions approfondir la réflexion en évoquant le déséquilibre que constitue le renversement entre l’aide à la pierre et l’aide à la personne, auquel nous sommes arrivés sous la pression de positions de droite libérales. Mais le fait que la crise du logement perdure malgré ces milliards doit nous conduire à nous interroger.
De même, notre budget de l’éducation est l’un des plus importants d’Europe. Je veux le dire ici, il redevient le premier budget de l’État dans le projet de budget pour 2015, avec 1,1 milliard d’euros de financements supplémentaires. On ne peut donc parler d’austérité : je ne connais aucun pays qui mènerait une politique d’austérité en consacrant 1,1 milliard de plus, d’une année sur l’autre, au financement de priorités telles que celle-ci. En même temps, cela doit nous interroger. Je regarde mes collègues ici présents…