Voilà encore un exemple édifiant du degré de détail dans lequel s'enferre la Commission européenne, au plus total mépris du principe de subsidiarité. Qu'une coordination internationale soit indispensable pour les routes aériennes, c'est l'évidence… Mais laisser Bruxelles aller jusqu'à se mêler des créneaux, l'équivalent aérien des autorisations de voiries accordés aux taxis, c'est proprement ubuesque. Dès lors qu'aucune discrimination de nationalité n'est opérée, je ne vois pas ce qui justifie une intervention européenne.