Nous avons trois objectifs. Le premier est d’aboutir au premier accord mondial qui engage les 196 pays à agir pour que la température n’augmente pas de plus de deux degrés, compte tenu des gaz à effet de serre.
Deuxième objectif : quelque temps auparavant, chaque pays aura dû fournir ses engagements concernant cet objectif, et il s’agira de les juger.
Troisième objectif, portant sur ce que nous appelons « l’agenda des solutions » : on demandera aussi aux grandes collectivités locales, régions, villes, ainsi qu’aux entreprises et au secteur économique de dire ce qu’ils peuvent faire en ce sens.
Lima a montré qu’il est très difficile de mettre d’accord 196 pays, sur la différence Nord-Sud comme sur beaucoup d’autres sujets. La présidence française, en liaison avec l’Europe et avec les autres pays, devra déployer toute son énergie pour y parvenir. C’est évidemment un enjeu immense : vous avez rappelé la phrase du président Chirac, mais il faut bien reconnaître que depuis, les choses ne se sont pas améliorées et que c’est l’existence même d’une planète vivable qui est en jeu.
Je compte beaucoup aussi sur la diplomatie parlementaire – je vous ferai des propositions précises pour nous y aider. Soyez assuré que cette conférence est une priorité pour tout le Gouvernement et en particulier pour la diplomatie.