Intervention de Axelle Lemaire

Réunion du 7 novembre 2012 à 16h15
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxelle Lemaire :

On dit qu'un pessimiste est un optimiste qui a de l'expérience. Comme je n'en ai peut-être pas assez, je reste optimiste et je crois fondamentalement que faire de la politique implique d'être à la fois et en même temps plein d'espoir et frustré.

Nous n'avons pas naturellement évoqué, au cours de cette réunion, la technicité de l'article 13 du TSCG. Mais il est important de constater, et c'est un point de consensus, une base nécessaire, que la totalité des parlements nationaux considèrent qu'ils ont un rôle à jouer dans les futurs mécanismes de contrôle budgétaire des Etats et qu'ils veulent le définir par rapport aux institutions communautaires.

Au-delà, je rappelle que la Commission européenne reste très majoritairement orientée vers le conservatisme et qu'elle est sujette, depuis une dizaine d'années, à des dérives néolibérales, ce que constatent aussi des commissaires de droite comme, par exemple, M. Michel Barnier. Si on veut changer la donne en Europe, il faut d'abord modifier son orientation politique. Les prochaines élections européennes peuvent en être l'occasion.

A ce sujet, le Conseil européen envisagerait de modifier la date des élections européennes pour essayer d'améliorer le taux de participation. Il y a la conscience très claire de l'existence d'enjeux politiques nécessitant une repolitisation qui pourrait avoir lieu justement lors de ces élections. La Commission européenne souhaite en outre que les partis politiques européens soient dotés d'une personnalité juridique.

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