Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est l’avenir de l’entreprise. La SNCM a été placée en redressement judiciaire devant le tribunal de commerce, et l’issue de cette procédure nous inquiète car il est urgent de trouver très vite un repreneur.
L’entreprise a des atouts, des navires, des compétences et des salariés qui connaissent leur métier. Mais elle est sous le coup de deux condamnations de l’Union européenne – l’une est effective, l’autre non – qui portent quand même sur 440 millions d’euros.
Plus urgent et plus grave encore, la question du transfert de la délégation de service public nous inquiète, car nous savons que les services de la Commission européenne bloquent sur ce point. Nous savons que si ce transfert ne se produisait pas, cela écarterait toute perspective de reprise.
Monsieur le secrétaire d’État, je vous sais extrêmement engagé dans les débats avec la Commission et déterminé dans les négociations que vous menez, et je vous en remercie. Permettez-moi de remercier également votre prédécesseur, Frédéric Cuvillier. Mais aujourd’hui, les salariés ont besoin d’être rassurés. Où en sont les discussions avec la Commission, et peuvent-elles aboutir ?