Cette réforme témoigne de la déliquescence du pouvoir en place. Rideau de fumée destiné à masquer l’explosion du chômage et des déficits publics, elle ne simplifie en rien le mille-feuille institutionnel. Au contraire, elle va conduire, sans pour autant permettre de réduire le nombre d’élus, à la création de monstres bureaucratiques dépourvus de liens avec les territoires. Les régions mettront des années à s’organiser, et des batailles s’annoncent déjà à propos du siège de leurs institutions. Cette situation va accélérer la crise dans le secteur des travaux publics.