Intervention de Michel Françaix

Séance en hémicycle du 17 décembre 2014 à 21h30
Modernisation du secteur de la presse — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l’éducation :

Christian Kert me permettra de dire qu’en matière de réformes, il lui arrive parfois aussi de ne pas être révolutionnaire.

De quoi s’agit-il, très simplement ? Il faut noter que la presse quotidienne régionale est représentée au Conseil supérieur des messageries de presse. Deux membres dudit Conseil sont là pour vérifier que celui-ci s’occupera bien des dossiers dont il doit s’occuper. Dès lors, les inquiétudes exprimées… Les intéressés me l’ont d’ailleurs dit : « Si on a ça en plus, c’est bien ! »

Dans le même temps, il y a une contradiction avec ce que vous dites à d’autres moments : pour le dernier kilomètre, il faudra faire un petit peu autrement, parce qu’il faudra être moderne et efficace. C’est ce que vous disiez tout à l’heure, lorsque vous indiquiez que, pour le dernier kilomètre, il faut aller plus vite, ce qui, d’une certaine façon, veut dire que la presse régionale va intervenir dans des endroits dont Mme Buffet me rappellera qu’il ne faut pas qu’elle y intervienne.

Je pense donc que ces amendements n’apportent rien. Vous avez déjà la garantie que l’on s’occupe du système coopératif et pas du reste. Je suis presque autant que vous amoureux de la presse régionale, vous pouvez donc les rassurer s’ils ont la moindre inquiétude.

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