En dernier ressort, le conseil supérieur, qui compte deux parlementaires, aura à choisir ces cinq personnalités. Il est donc évident que, parmi les personnalités recherchées, certaines représenteront l’international, d’autres devront réfléchir à ce que sera la presse dans dix ans, et il y aura toujours une place pour le numérique. Ce n’est pas au législateur de déterminer le nombre de représentants du numérique. De la même manière, la presse régionale a demandé d’inscrire dans la loi qu’il y aura quatre représentants de la presse régionale et un de la presse nationale, la presse nationale demandant quant à elle que la proportion soit de trois et deux.
Il est évident que l’esprit de la loi est d’ouvrir largement le conseil d’administration et que le numérique devra y avoir toute sa place. Dans cinq ans, vous regretterez peut-être qu’il n’y ait qu’un représentant, car vous en voudrez trois.